Des Livres pour 2024 : Denoël Lunes D’encre
Tous les romans pour 2024 !
Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2024, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!
Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !
Pascal Godbillon :
En février, on retrouve Mary Robinette Kowal qui abandonne (provisoirement ?) l’univers de la Lady Astronaute pour nous proposer un roman plein d’humour : L’homme superflu (The Spare Man, traduit par Patrick Imbert).
Hommage assumé aux romans noirs hard-boiled (et à The Thin Man de Hammett tout particulièrement), l’intrigue nous fait suivre deux jeunes mariés richissimes qui partent en croisière entre la Terre et Mars pour leur voyage de noces.
Malheureusement, ils sont témoins d’un meurtre. Premiers sur les lieux du crime ils vont très vite être accusés par l’équipage.
À eux de devoir prouver leur innocence. Le boomer que je suis n’a pas pu s’empêcher d’y voir des références, aussi, à L’amour du risque (Jonathan et Jennifer, les justiciers milliardaires !) et à La croisière s’amuse (Loveboaaaaaaaaat !), on y boit, d’ailleurs, beaucoup de cocktails.
Entre une intrigue policière qui nous mène de fausse piste en fausse piste, une avocate aux jurons particulièrement gratinés (et donc dôles) et une petite chienne adorable (Gimlet), les atouts ne manquent pas pour faire de ce roman une lecture hivernale légère et divertissante.
Fin mars-début avril, François Baranger nous livrera, déjà, le tome 3 de sa série Ars Obscura. Je ne spoilerai pas trop, mais on retrouvera tous les personnages des tomes précédents (ceux qui ne sont pas morts, en tout cas ! Quoique… Mais je ne dis rien !), on embarquera vers l’Égypte, les phénomènes étranges vont redoubler et de nouveaux mystères vont devoir trouver des réponses… De la dark fantasy uchronique à la sauce Baranger, encore et toujours !
En mai, Ink, Blood, Sister, Scribe (titre français encore non décidé… traduit par Mathieu Prioux), le premier roman d’Emma Törzs, une autrice américaine, qui a connu un gros succès aux USA.
Un roman où la magie tient la part belle, dans lequel on suit deux sœurs qui, à la mort de leur père, vont tenter de comprendre le secret qui se cache derrière la collection de livres dont leur famille a la garde depuis plusieurs générations. Ca se lit d’une traite et devrait plaire aux fans des Magiciens de Lev Grossman ou à ceux de Katherine Arden, justement.
En parlant de Katherine Arden, il n’est pas impossible qu’on la retrouve au second semestre (rien n’est encore définitivement validé) avec son nouveau roman, The Warm Hands of Ghosts (traduit par Jacques Collin), qui est sur le point de sortir en anglo-saxonie.
Un roman fantastico-historique (ou historico-fantastique ?) qui, outre les fantômes, a plus d’un point commun avec Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic.
Mais il pourrait aussi y avoir Children of Ruin d’Adrian Tchaikovsky, le troisième (et dernier ?) tome de la série initiée avec Dans la toile du temps (traduction de Henry-Luc Planchat). On y retrouvera toutes les espèces déjà présentes dans les deux premiers volumes et de nouvelles, bien évidemment !
Et, bien sûr, vous attendez tous le quatrième et dernier tome d’Ars obscura de François Baranger.
