2017 en 21 coups de cœur
Des livres, des livres…et encore des livres !
Pour finir 2017 en beauté, vingt-et-un acteurs du monde littéraire vous proposent le livre qui les a le plus marqué cette année.
De quoi trouver de nombreuses idées de lecture pour les fêtes et pour l’année à venir !
Choisir son livre préféré lu une année donnée, ce n’est pas cornélien, c’est carrément diabolique !
- Grégory Da Rosa
Auteur français de Sénéchal
“Avec ce roman, Javier Negrete nous propose quelque chose de grand, de dense, d’intime et de réaliste tout à la fois.
Pour celles et ceux qui seraient en quête d’un roman épique, passez votre chemin. Ici, nous avons certes les prémices de Rome d’un côté, la puissance colossale de l’empire macédonien de l’autre, mais outre la rencontre fantasmée des deux armées, c’est la rencontre des civilisations dont il est question. Javier Negrete croque des personnages hauts en couleur. En allant d’Alexandre à Aristote, du général Perdiccas à la dangereuse Roxane, du mystérieux médecin Nestor au génie Euctémon, c’est toute une époque qui renaît pendant cette lecture fabuleuse, portée par la plume fluide et l’érudition époustouflante de l’auteur. Qui a vraiment existe ? Quel personnage est issu de l’imagination de Javier Negrete ? Qu’importe ! Leurs destins se mêlent étroitement à celui de leur nation.
Pour ma part, j’offre une mention spéciale au médecin Nestor qui, à mon sens, est le véritable personnage principal de l’histoire et m’est apparu comme une personnification de l’auteur lui-même, un personnage d’une autre époque, extérieur à l’histoire et à l’Histoire, mais sans qui rien ne serait possible.
A noter également la réédition de ce roman au nouveau format poche des éditions L’Atalante, un format très agréable.”
- Gilles Dumay
Directeur de la collection Albin Michel Imaginaire
“Si je ne devais garder qu’un souvenir de lecture de 2017, ce serait la trilogie Providence d’Alan Moore (Jacen Burrows au dessin). Depuis quelques mois, je suis en plein trip lovecraftien : je lis pour mon travail de directeur de collection chez Albin Michel et pour mon plaisir des tas de textes (romans, nouvelles mais aussi des BDs) qui rendent un hommage frontal au panthéon cosmique de Lovecraft ou lui rendent un hommage plus oblique, plus critique. Providence est syncrétique. C’est un comics sur la richesse de l’univers de Lovecraft, une critique littéraire de son oeuvre, une analyse de son impact sur la contre-culture et aussi une critique de l’écrivain, qui avait bien des défauts comme on le sait (idées politiques indéfendables, incapacité à mettre en scène des personnages féminins). C’est aussi une redéfinition du média comics avec ces pages de pure prose qui suivent chaque épisode. Les onze premiers épisodes de Providence sont magistraux ; je suis nettement plus réservé sur le douzième qui forme une sorte d’épilogue auto-référencé. Mais disons la mise en place (dix épisodes) pour arriver à cet incroyable onzième épisode, c’est absolument magistral.”
- Julia Lupiot
Responsable du site Allez vous faire lire et assistante d’édition chez Sarbacane
“Philip Pullman avait déjà donné naissance a un multivers riche dans sa trilogie La Croisée des Mondes. Avec ce préquel indépendant qu’est La Belle Sauvage, une aventure d’une générosité narrative incroyable, presque un spin-off, il entreprend d’agrandir encore la toile. Le pari de peindre, par petites touches, un paysage riche et étourdissant que l’on apprécie encore d’avantage en prenant du recul, d’autres l’ont fait. Mais réussir aussi bien ? La chose est rare. À lire La Belle Sauvage, on oublie presque ce qui venait auparavant : la curiosité et la fascination sont comme au premier jour. Le récit nous immerge tout entiers dans sa féerie anglaise, son absurde à la Lewis Caroll, son uchronie à la Jonathan Strange & Mr Norrell — tout en assumant la franche aventure d’un roman initiatique. Naïf, beau et jouissif. Une leçon.”
- Pierre-Paul Durastanti
Traducteur et directeur de collection aux éditions du Bélial’
“Ce fort recueil célèbre le talent d’un auteur britannique disparu à cinquante ans, en 2013, Joel Lane. Il pratique un fantastique du quotidien — souvent mêlé d’anticipation à court terme et/ou de noir — et fortement sexué, équidistant entre Ramsey Campbell et Clive Barker. On est au nord de l’Angleterre, dans les places-fortes ouvrières dévastées par Thatcher et ses successeurs, des friches industrielles désormais vouées à la drogue, au crime, à la précarité. Les vampires n’ont pas forcément des canines aiguisées. L’amour n’est qu’un idéal perdu ; le sexe, que les protagonistes soit homos ou hétéros, ne réconforte pas toujours. Ces trente fenêtres sur la douleur et la solitude laissent filtrer de rares notes d’espoir. Lane écrit au rasoir, avec une élégance brute rendue à merveille par son traducteur inspiré. Ce livre se mérite : sans doute faut-il l’apprivoiser avant que de l’apprécier pour de bon, mais il laisse une empreinte profonde. On peut parler d’œuvre majeure, dont on espère une continuation ici.”
- Hugues Robert
Libraire chez Charybde à Paris
“Choisir son livre préféré lu une année donnée, ce n’est pas cornélien, c’est carrément diabolique. Et pourtant, curieusement, en 2017, cela aura été plus facile que toute autre année jusqu’ici : lu en anglais en février puis en français en août (dans la lumineuse et rusée traduction de Claro), le Jérusalem d’Alan Moore s’y affirme bien comme mon coup de cœur primordial. Roman machiavélique dans sa construction, aérien dans ses registres d’exploration, précis et factuel tout en étant diablement imaginatif, déroutant et pourtant amical, Jérusalem, avec sa minutieuse recréation à travers les âges et les plans de réalité du quartier le plus ancien et le plus central de la ville de Northampton, est réellement l’un de ces textes plutôt rares qui peuvent changer le regard de la lectrice ou du lecteur sur la puissance magique de la littérature.”
- Marion Mazauric
Directrice d’édition d’Au Diable Vauvert
“Une langue qui fait avancer notre langue, d’une créativité, d’une nervosité et d’une musique au sommet, aussitôt classique. Une amplitude et une précision, une lucidité politique dans l’analyse des forces qui nous gouvernent, qui laissent béate. Une empathie droite et non démentie pour les vies misérables, mais ensemble. Une maîtrise du rythme et des effets impériale et addictive. Une humanité qui répare.”
- Lloyd Chery
Journaliste au Point Pop
“Humaniste et bouleversant cela faisait longtemps que je n’avais pas autant vibré en lisant un roman de science-fiction. Imaginez un cocktail avec des thématiques comme la guerre nucléaire, la naissance, la maladie, la vieillesse, la mort enroulé dans une histoire d’amour et de famille avec une touche de mélancolie et vous ressentirez un aperçu de cette uchronie pas comme les autres. Imaginant les deux vies parallèles de Patricia entre 1926 et 2015, Mes Vrais Enfants ne laissent pas indifférents. La qualité de la traduction de Florence Dolisi renforce la beauté de cette œuvre où notre société est décryptée avec finesse et intelligence.”
→ Critique de Mes Vrais Enfants de Jo Walton
→ Interview de Jo Walton
- Omar El Akkad
Auteur américain d’American War et Journaliste à The Globe and The Mail
“This Accident of Being Lost de Leanne Betasamosake Simpson est le meilleur livre que j’ai lu en 2017. C’est un recueil de chansons, de poèmes et d’histoires, pour la plupart en relation avec les histoires des Indigènes et le peuple des Premières Nations au Canada. Mais c’est aussi un livre sur le désir et l’amour. Il a suscité une attention amplement méritée au Canada après avoir été nominé pour l’un des prix littéraires nationaux les plus prestigieux, mais il mérite d’être lu bien au-delà des frontières canadiennes. Leanne possède un talent incroyablement rare, conjuguant honnêteté émotionnelle, tendresse et férocité. Elle écrit de la façon dont j’aimerais écrire. “
- Patrick Dechesne
Traducteur et directeur des Editions de l’Instant
“C’est quoi un coup de cœur ? Pour moi, c’est un livre que tu ne peux pas lâcher avant d’en avoir lu la dernière ligne et qui continue à vivre en toi une fois refermé. Pourquoi te fait-il cet effet ? Parce que c’est un livre aux péripéties riches, aux portraits humains saisissants, à l’intelligence remarquable, à la prose fluide sans être simpliste, à la construction impeccable et aussi, surtout, à cause de ce que je ne peux nommer qu’un « quelque chose de plus ». Ces qualités, cette année, c’est dans La forêt sombre de Liu Cixin (publié par Actes Sud) que je les ai retrouvées. Et, ce « quelque chose en plus » qu’apporte ce livre, c’est une vision. Une vision sombre, noire, cosmologiquement désespérée, humainement pessimiste, à la limite du nihilisme. Et que, malgré cela, malgré la noirceur de cette vision, il transcende ce négativisme par un espoir absolu, presque fou, mais s’inscrivant sans faillir dans la logique impeccable de sa prose. Et, ça, cela fait du livre de Liu Cixin plus qu’un simple coup de cœur : une perle noire mais dont les reflets chatoient et portent au plus profond du cœur. C’est bien plus que le livre de l’année, c’est un livre qui peut marquer toute une vie.”
- Emmanuel Chastellière
Auteur français du Village et de Célestopol, traducteur et responsable du site Elbakin.net
“Ce n’est pas forcément le meilleur roman que j’ai lu cette année (parce que dans ce cas, j’aurais pu citer The Book of Esther ou bien The Tiger’s Daughter), mais c’est assurément l’un de ceux qui m’a procuré le plus de plaisir de lecture. Pour sa maîtrise des références pop, pour son fun, pour la fulgurance de ses dialogues… Je le disais en conclusion de ma chronique sur Elbakin.net, mais c’est un peu le genre de romans que j’aurais aimé écrire moi-même, en tout cas, dans ce registre-là ! Pour les fans de Scooby-Doo et du club des Cinq.”
- Jean-Laurent Del Socorro
Auteur français de Boudicca et Royaume de vent et de colères
“Gros coup de cœur pour ce livre de space-opera (et sa suite, Libration). Dans L’Espace d’un an, vous ne suivrez ni des héros qui sauvent le monde, ni des pirates à la recherche du coup du siècle, mais simplement des personnes comme vous et moi. À bord du Voyageur, l’équipage mixte humains et extra terrestres perce des trous de ver pour relier des planètes entres elles. Nous le suivrons au cours d’un contrat qui nécessite l’embauche d’une nouvelle administratrice, Rosemary. Le roman est une tranche de vie où nous découvrons ces « héros du quotidien » avec leurs brisures et leurs combats personnels : la jeune humaine inexpérimentée qui fuit son passé, le capitaine qui refuse la violence quelle qu’en soit le prix, le technicien amoureux de l’Intelligence artificielle du Voyageur, leu cuistot dont l’espèce est en voie d’extinction…
L’Espace d’un an évoque avec tendresse notre propre humanité, avec un regard qui se veut toujours optimiste car, pour Becky Chambers, la bouteille est toujours à moitié pleine d’espoir, et jamais à moitié vide de l’espace que ses personnages traversent.”
- Sofia Samatar
Auteur américaine d’Un étranger en Olondre, The Winged Histories et Tender
“This Young Monster est un recueil électrisant d’essais personnels sur les monstres et le monstrueux, arpentant avec une joie sauvage l’art et la culture, de Buster Keaton à Diane Airbus en passant par Rainer Fassbinder et Arthur Rimbaud. C’est érudit et malin — un travail de critique culturelle à la fois perspicace et divertissant. L’amour de Fox pour son sujet est contagieux. C’est un monstre, et il veut être un monstre — et vous voudrez en être un aussi.“
- Bertrand Bonnet
Responsable du blog Welcome to Nebalia et novelliste
“Zothique est le plus célèbre cycle de fantasy de Clark Ashton Smith — un auteur depuis bien trop longtemps oublié en France. Sa vision décadente d’une « terre mourante » désertique et jonchée de ruines millénaires, que rois corrompus et nécromanciens pervers se disputent néanmoins, s’exprime dans des textes d’une langue baroque et délicieusement excessive. L’ensemble de ces nouvelles compose une fresque majestueuse, qui parvient, par quel miracle, à demeurer aussi forte et inventive aujourd’hui que dans les années 1930, époque de leur publication dans les pages du pulp mythique Weird Tales. Un sommet du genre — ou à vrai dire unique en son genre.”
- Michael Roch
Auteur français de Moi, Peter Pan et responsable de La Brigade du Livres
“Ce livre est la traversée d’un territoire dont on n’a pas la carte. Ce livre est un guide pointant les repères de cette dite carte. Mais la carte n’a pas été dressé pour nous, de même que le livre n’a pas été écrit pour nous. Pourtant, entre les lignes de ses vallées, les recoins de ses plaines, s’échouent des notes qui, parfois, nous parlent, nous touchent, nous enchantent. Il est possible de ne rien y comprendre, ou bien d’être amener à se poser les vraies questions, sur nous-mêmes. Dans les deux cas, vous vous retrouveriez coincés au centre de la carte, dans La Maison des Épreuves, avec pour seule promesse, la récompense d’un avenir meilleur.”
- Gromovar
Responsable du blog Quoi de neuf sur ma pile ?
“Mon coup de cœur 2017 est en partie VO et en partie VF. Il s’agit de la trilogie de la Terre fracturée de N. K. Jemisin dont les deux derniers tomes sont encore à venir en France, après la sortie récente du premier : La cinquième saison. En mélangeant les genres, entre fantasy, SF, et post-apo, en tissant une narration aussi éclatée que — du moins dans un premier temps — surprenante, Jemisin parvient à introduire le lecteur à un monde complexe qu’elle lui rend progressivement parfaitement clair. Elle y même avec bonheur trois aspects indissociables : une vraie aventure aux enjeux colossaux, des personnages détaillés aux relations riches, un questionnement politique et social aussi intemporel que contemporain. En dépit de quelques longueurs dans le tome final, l’ensemble est d’une qualité extrême, d’une richesse rare, et installe une nouvelle référence dans la littérature de genre, sans oublier d’être un cycle que devrait pouvoir lire même des novices en la matière tant sont pertinentes les questions qui y sont abordées et tant est judicieuse la manière dont elles le sont. Il y a bien d’autres livres que j’ai aimés en 2017, notamment l’époustouflant Book of Joan de Lidia Yuknavitch, mais la trilogie de la Terre fracturée impose un standard à côté duquel il ne faut pas passer. Les deux Hugo qu’elle a déjà reçu le disent assez, si mon avis ne suffisait pas.”
- Joséphine Renard
Attachée de presse des éditions Denoël
« Quel choix difficile de ne retenir qu’un seul livre pour cette année 2017. Bien évidemment, mon cœur appartient aux Editions Denoël mais je dois dire que j’ai également beaucoup aimé La fonte des glaces de Joël Baqué publié aux Editions P.O.L. Louis est un charcutier à la retraite qui, pour le dire clairement, s’ennuie sévère depuis le décès de sa femme Lise. Un jour, après son passage hebdomadaire à la boulangerie, il traverse une brocante. Il aperçoit un manchot empereur empaillé et pour une raison qu’il ignore décide de l’acheter. Si l’éléphant a bouleversé la vie de son père, et pour cause, le pauvre est mort écrasé en voulant photographier un pachyderme, c’est un manchot qui va totalement changer l’existence de Louis. Car ce qu’il ne sait pas encore, c’est que cet achat va le conduire jusqu’en Antarctique.
Dans ce roman loufoque à souhait, Joël Baqué remporte le pari de nous parler d’écologie en nous faisant rire à chaque page. Il nous met face aux paradoxes de notre époque. Un monde où l’on respire des particules fines à longueur de journée mais où le problème le plus important reste de manger sain et équilibré. Ce même monde où la fonte des glaces fait disparaître de nombreuses espèces animales dans l’indifférence totale des responsables du fléau…Le tour de force de l’auteur : alerter le lecteur sur l’urgence de la question climatique sans tomber dans la culpabilisation. A lire absolument ! »
- Pascal Godbillon
Directeur de la collection Lunes D’encre et directeur d’édition de Folio SF
“Mon coup de cœur en 2017 est La Bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins. C’est un premier roman totalement dingue. On passe du rire aux larmes, de l’horreur au merveilleux, du sublime au trivial en une seule phrase. Je suppose que ça pourra désarçonner certains lecteurs, mais j’ai, pour ma part, trouvé ça assez vivifiant. Si le roman est irrévérencieux à l’envi, il n’en est pas moins profond et émouvant. Bref ! J’ai beaucoup aimé !
Et, oui, je sais, je n’ai pratiquement rien dit de l’intrigue, mais on trouve de nombreuses recensions sur le web, y compris sur cet excellent site, qui combleront vos attentes à ce sujet. Personnellement, je pense qu’il faut plonger dans le livre en en sachant le moins possible : l’effet de surprise sera préservé et le choc d’autant plus grand !”
→ Critique de la Bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins
“Pour moi, 2017 fut une année à nouvelles et romans courts. Après avoir été séduit par le Tout au milieu du monde de Bétan, Rivero et Ascaride (un court qui développe de très belles atmosphères), j’ai eu le coup de cœur pour Kalpa Imperial d’Angelica Gorodischer, recueil dont j’ai eu le privilège de lire l’un des textes à voix haute pour le podcast Coliopod. Des textes foisonnants, un phrasé virtuose, une mosaïque phénoménale tissée de touts petits et de grands faits humains.”
- Jérôme Vincent
Directeur des Editions ActuSF
“Le truc le plus réjouissant que j’ai lu cette année, c’est en bande dessinée en fait (mon pêché mignon en dehors des manuscrits pour les éditions Actusf). Il s’agit de la série Nailbiter chez Glénat et dont les tomes 3 & 4 sont sortis en 2017. Le pitch est simple, une petite ville des Etats Unis a produit dans son histoire récente un nombre anormalement élevé de serial killer : 16 en tout rien que la bourgade. Du coup, elle est devenue une sorte d’attraction pour tous les touristes qui veulent se faire peur. Un agent du FBI s’y rend lui pour comprendre le phénomène. Mais, très vite, son collègue disparaît… Un nouveau serial killer serait-il en activité ? Si le ton oscille en permanence entre le macabre et la joyeuse farce (un des “bouchers”, dont la spécialité était de ronger les ongles de ses victimes, va lui aussi mener l’enquête), l’idée de fond c’est la fascination pour l’horreur, avec cette question, qu’est-ce qui transforme quelqu’un en tueur ? Le thème est classique mais c’est ici traité de manière plutôt originale, et de rebondissement en rebondissement, on se prend facilement au jeu. Un bon divertissement entre deux bouquins de science-fiction et de fantasy…”
- Christophe Coquelet
Libraire de La Librairie des 4 Chemins à Lille
“Entre rêve et réalité, les aventures de Cullen James une new-yorkaise à la vie rangée et puis…arrive le Rêve.
Une histoire onirique qui bascule dans le noir et la belle plume d’un auteur qui prend son temps pour conclure son roman par deux chapitres très étonnants.”
- Xavier Mauméjean
Auteur français de La Société des Faux Visages, Liliputia et American Gothic
“Repris au format poche en octobre 2017, l’essai de Thomas Pavel, Univers de la fiction, explore le statut existentiel et cognitif des mondes imaginaires. Dans la droite ligne des philosophes analytiques anglo-saxons, quitte à en critiquer certains, l’auteur propose une approche rationnelle : comment fonder un rapport cohérent entre notre univers de référence et ses mondes possibles ? Comment reconnaît-on une gravure de Gargantua à partir des indications textuelles de Rabelais ? Pourquoi tient-on le Paris de Balzac pour l’authentique Paris du XIXe siècle ? Au terme de la lecture, on s’avise une fois de plus que les théoriciens français de l’imaginaire ont quarante ans de retard…”