Des Livres pour 2024 : Les Moutons Électriques
Tous les romans pour 2024 !
Pour vous aider à y voir plus clair dans les sorties à venir de cette année 2024, quoi de mieux que de donner le micro aux éditeurs ?!
Sortez votre porte-monnaie, bouclez-bien vos compte-épargne, voici de quoi faire sauter la banque (et déborder votre pile à lire) !
André-François Ruaud :
Vaste programme, littéralement, que de donner déjà un aperçu de tout ce que nous fourbissons pour la nouvelle année.
Et lorsque j’écris « nous », il ne s’agit pas d’un accès de mégalomanie mais bien de l’expression du caractère collectif des Moutons électriques : la maison est désormais codirigée pleinement par les trois directeurs, Melchior Ascaride, Mérédith Debaque et André-François Ruaud, avec le soutien conséquent du jeune Maxime Gendron, ce dernier étant plutôt porté sur le marketing et le développement.
C’est que naviguer sur les océans de l’imaginaire, après 20 années déjà, cela demande une énergie considérable et une remise en question régulière, chaque nouvelle crise, par exemple l’actuelle inflation, faisant tanguer notre barque.
Une nouveauté par exemple, pour nous, se fera au niveau de l’apport graphique : Melchior ne peut plus tout faire, nous refaisons donc appel à quelques artistes extérieurs pour certaines de nos couvertures — Amandine Labarre, Bruno Letizia, Philippe Caza ou Stéphane De Caneva œuvrent donc sur quelques créations pour nous.
Enfin, lançons-nous : janvier 2024 ce sera bien entendu l’ô combien attendue conclusion de la trilogie de Jean-Philippe Jaworski, Le Chevalier aux épines. Un tome encore plus ventru que les deux précédents et dont je lis le texte au moment où je rédige ces lignes. Pas de déception, ça décoiffe ! Cette réinvention du roman médiéval est de haut vol, et Jaworski conserve sans problème sa couronne de roi de la fantasy francophone. Après cette apothéose, l’auteur retournera à la composition de ses Rois du monde, et il se murmure que des droits audiovisuels furent cédés… mais n’anticipons pas !
2024 ce sera aussi pour nous un approfondissement de notre retour à la SF : entre janvier et mars, nous sortons 5 « bibliothèque des vertiges », avec une esthétique renouvelée et un beau paquet de surprises.
Un Ursula Le Guin trop vite épuisé, la redécouverte de la grande Elizabeth Lynn, un roman inédit (!) de Christine Renard, l’intégrale largement inédite des cycles de Jacques Boireau, en attendant un court inédit de Roland C. Wagner (c’est fou tout ce patrimoine superbe que l’on peut retrouver lorsque l’on sait chercher : nous ne sommes pas des « publieurs », nous sommes des éditeurs, des chercheurs, des passionnés, des accros à l’imaginaire) et une redécouverte de James E. Gunn en trois volumes, par exemple.
La « bibliothèque dessinée » est notre collection de romans graphiques, qui va s’enrichir de plusieurs titres, à commencer par des créations de Lasth et de Valentina Principe sur des textes de Lon Williams et de Christine Luce, en attendant un duo Anne Périne Couët et Nelly Chadour.
Chaque fois, le concept est d’associer un.e bédéaste à un texte dans lequel les illustrations interagissent, complétant la narration.
Et quoi d’autre ?
Le grand roman historico-féerique de Michel Pagel, Le Roi d’août, qui pour cette occasion viendra en parler chez « Mauvais genres » (France Culture). La fin de la trilogie thétique de relectures arthuriennes par Alex Nikolavitch, Le Garçon avait grandi en un gast pays.
Le deuxième roman de Jeanne Mariem Corrèze, Nous serons l’incendie. Une collaboration étonnante et inattendue de Christine Luce et Serge Lehman, L’Homme chimérique.
Une fantasy urbaine qui arrache, Paris est une bête de Nelly Chadour.
Et un redéveloppement de notre collection de beaux livres, sous le label Miroirs, avec à la fois un mook, une petite collection et des grands formats nouveaux.
Et enfin… non, ça ce sont des surprises, on vous dira plus tard !
