Demandez le programme 2021 : Denoël Lunes D’encre

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Nicolas Winter
Juste un mot
Published in
5 min readJan 11, 2021

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Parce qu’il est partout, Pascal Godbillon nous parle de ce qu’il nous réserve pour l’année à venir dans la prestigieuse collection Lunes d’encre des éditions Denoël !

Pascal Godbillon :

Ah… 2021… On l’attendait avec impatience. Moi comme tout le monde. Sauf que voilà : on ne sait plus trop ce qui nous attend. Couvre-feu à 15h00 ? Confinement ? Local ? National ? Librairies ouvertes ou fermées ? Bref… 2020+1. 2021. On va donc y aller tranquillement et ne parler que de ce dont on est relativement sûr. Merci. Au revoir.

Non ? OK. Alors, disons, à peu près relativement sûr. Au moment où vous lirez ces lignes, normalement, le premier titre de l’année aura paru : La Chose en soi d’Adam Roberts. Que dire de ce livre sans trop en dire… Parce que je suis convaincu qu’il faut le lire sans trop en savoir. Je vous renverrais bien à la critique de la VO sur Just a Word (ou sur de nombreux autre sites), mais ce serait tout de même un peu lâche.
Pour la petite histoire, le premier livre que j’ai essayé de lire en anglais (avec succès, globalement) était Salt, le premier roman d’Adam Roberts.
J’avais bien aimé et j’en avais donc acheté plusieurs autres du même auteur, par la suite. Je ne les ai pas (encore) tous lu mais j’ai apprécié voire franchement adoré ceux que j’ai lus. Et puis je me suis lancé dans The Thing Itself (en VO). Et là, une fois terminé, je me suis dit : Ah ouais ! Wouah. Non… (Je suis assez peu loquace, en général.)
Et après m’être dit tout ça, est venue la question qui tue : Tu peux quand même pas publier ça ? Et, assez vite, la réponse s’est imposée : tu ne peux pas NE PAS publier ça !

Bon, j’ai bien conscience que ma vie n’a qu’un intérêt limité, mais tout ça pour dire que j’ai été bluffé par La Chose en soi.
Mais : de quoi ça parle ?
Tout commence en Antarctique où deux hommes sont seuls à guetter d’éventuels signaux extraterrestres. Pour passer le temps, ils regardent des films (The Thing, au hasard…), lisent, papotent. L’un d’entre eux va finir par prétendre avoir résolu le paradoxe de Fermi grâce à la lecture de la Critique de la raison pure de Kant. Malheureusement, ça ne va pas être le seul signe qu’il a l’esprit plus qu’un peu dérangé. Seulement, isolés en Antarctique… tout peut arriver ! Les chapitres impairs vont donc nous raconter, sous forme de thriller, presque, l’histoire plus ou moins conjointe de ces deux hommes sur de nombreuses années. Les chapitres pairs, eux, nous racontent… d’autres choses. En d’autres lieux. En d’autres temps. Et tous les chapitres (12, comme le nombre de catégories Kantiennes) adoptent un style littéraire particulier et différent à chaque fois.
C’est assez frustrant, dit comme ça, mais je reste convaincu que la lecture du roman ne peut pas laisser indifférent.

Après, normalement, devrait arriver L’Armada de Marbre de Gareth L. Powell. C’est la suite quasi directe de Braises de guerre qui sort en poche au même moment. Donc… Eh bien, là aussi, difficile d’en dire beaucoup sans spoiler le premier tome. Mais c’est du bon space opera, avec son lot de rebondissements, de poursuites spatiales, d’extraterrestres improbables, de vaisseaux au caractère bien trempé et de personnages bourrus mais attachants. Bref, ceux qui ont lu et aimé le premier tome ne seront pas dépaysés. Les autres n’ont plus qu’à lire les deux !

Devrait suivre un roman un peu attendu, je crois : la suite de Dans la toile du temps d’Adrian Tchaikovsky. Ca s’appellera Dans les profondeurs du temps, en français. On retrouvera les descendants de certains des personnages du premier roman et on découvrira de nouveaux personnages. Voire, qui sait ? (tout le monde ?), une nouvelle espèce animale… Quoi qu’il en soit, tout commence lorsque l’un des vaisseaux partis de la Terre pour terraformer des planètes lointaines touche enfin au but. Problème, la planète semble déjà abriter une forme de vie. Doivent-ils la préserver ? Ou accomplir leur mission quoi qu’il en coûte (hum…) et rendre ce nouveau monde vivable pour d’hypothétiques colons humains alors qu’aucune nouvelle ne leur parvient plus de la Terre ?
Si c’était moi qui le disais, on pourrait ne pas me croire, mais beaucoup ont déjà publié une critique de la VO du roman et conclu qu’Adrian Tchaikovsky avait réussi à faire encore mieux qu’avec Dans la toile du temps.
Alors…

Un peu plus tard, on aura un roman de Christopher Brookmyre, Places in the Darkness, un roman noir de SF. Ou un roman de SF noir ?
Et puis la suite de Vers les étoiles de Mary Robinette Kowal, bien évidemment.
Et puis… Bon, on ne va pas s’aventurer au-delà, n’est-ce pas ?
Mais déjà, rien qu’avec ça… 2021 prend un autre visage, non ?

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